Ni invisibles, ni inaudibles : mieux accompagner les femmes confrontées aux violences

Les violences faites aux femmes restent, encore aujourd’hui, une réalité brutale et omniprésente. Elles s’exercent dans toutes les sphères de la société, à tous les âges de la vie, sans distinction de milieu, de classe ou d’origine. Ces violences, qu’elles soient physiques, psychologiques, sexuelles, institutionnelles ou économiques, touchent profondément non seulement les corps, mais aussi les identités, l’équilibre psychique et les trajectoires de vie.

En 2024, selon l’Observatoire des violences faites aux femmes, près de 80 % des femmes déclarent avoir été exposées à des violences sexistes au cours de leur vie. Par ailleurs, une femme sur six est victime de violences conjugales. Ces chiffres alarmants ne traduisent qu’une partie d’une réalité encore trop souvent tue ou ignorée

L’actualité récente, avec notamment l’affaire de Mazan, a mis en lumière l’ampleur et la gravité de ces violences. Ce procès glaçant, où des viols ont été commis à l’aide de substances administrées à l’insu de la victime, a révélé une facette insidieuse et organisée de la violence sexuelle. Il a aussi mis en évidence les failles de nos dispositifs de protection, de prévention et de prise en charge

Trois axes structureront notre approche

• Le cadre juridique et les recours existants pour les survivantes, en interrogeant leur accessibilité réelle et leur efficacité sur le terrain ;
• Les violences systémiques ancrées dans des rapports de domination sexistes, racistes ou validistes, à travers une perspective inter-sectionnelle ;
• Les conséquences psychologiques et sociales sur les victimes, ainsi que les résistances individuelles et collectives qui émergent, souvent grâce au soutien d’associations, de professionnel.le.s ou de pairs.

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